GILI TRAWANGAN
Gili TRAWANGAN est une île située à deux heures de Bali. Elle fait partie d’un archipel composé de 3 îles : Gili Air, Gili Meno et Gili TRAWANGAN. Elle fait 2 km du nord au sud et environ 1 km de large et c est la plus grande des trois îles, la plus développée et la plus « branchée ». Malheureusement pas de full moon party pour Camille et Victor, il faudra qu’ils attendent encore quelques années !
Comment se rendre sur cette île ? En bateau ! Mais il ne faut pas imaginer la mer de Bali comme une mer calme et limpide! Les avis de coups de vents sont fréquents et les naufrages pas si rares! Trois jours avant notre embarquement pour l’île, un ferry coule à l’est de Bali avec 68 personnes à bord… et le jour où nous partons il y a un avis de vent fort et de vagues … gloups ! Arrivés au port, nous nous postons près du débarcadère pour demander aux passagers qui reviennent des Gili comment s’est passée la traversée. Nous avons le droit à « ça va aller », « bon ça va secouer un peu au milieu pendant une petite demi heure ». Nous rencontrons une française qui habite sur l’île, qui nous donne des médicaments pour les enfants et qui nous recommande une compagnie maritime « si vous prenez « Eka Jaya » normalement il y aura pas de problème, c’est sûr les naufrages ça peut arriver ». Ni une ni deux nous changeons nos billets de bateau pour partir avec la compagnie qui ne chavire pas. Nous achetons nos tickets au guichet de la compagnie. Nous voila à l’embarquement et nous montons dans un bateau qui n’est pas du tout celui de la compagnie recommandée mais celui d’un sous traitant. Nous nous sommes fait arnaquer magistralement par le vendeur de ticket…ça y est le bateau part… et finalement on est encore en vie !!
Après 3 jours de pluie dans la campagne balinaise de Sidemen, nous avons l’impression de débarquer dans un autre pays. Pas de voiture sur l’île mais seulement des calèches et des vélos et surtout un nombre très très impressionnant de touristes!! Chaque resto de bord de mer y va de son ambiance : soirée mousse dans la piscine, reggae, musique de boite de nuit, dîner romantique avec nappes blanches et lumières tamisées. Ici on vient pour les plages d’eau turquoise, pour ses superbes fond marin et pour faire la fête. Cette ambiance de fête tranche étonnamment avec les coutumes locales. la religion musulmane est très présente, les appels à la prière nous réveillent vers 5h15 et les femmes sont très majoritairement voilées.
Nous prenons rapidement nos marques. Baignade le matin à Turtle Point pour dire bonjour aux tortues de mer, tour de l’île en vélo, déjeuner dans un warung, sieste, piscine, coucher de soleil. Planning de vacances !!
Nous passons une journée sur l’île de Lombok pour notre extension de visa. Le public boat qui nous emmène sur « le continent » le plus proche tangue vraiment beaucoup, on dirait une coquille de noix balayée par les vagues, une horreur.
L’extension de Visa, notre mission impossible
Pour séjourner 60 jours en Indonésie, il faut renouveler son visa au bout de 30 jours. Le prix du visa est de 27 euros par personnes, à payer donc deux fois. Nous étions préparés, nous avions regarder en amont les démarches mais non, ce visa avec nous c’est un combat.
Première étape, notre arrivée en Indonésie : nous nous rendons compte que nous restons 64 jours en Indonésie et non pas 60 jours. Amende à payer si on dépasse de 4 jours, environ 800 euros. Nous devons donc soit sortir d’Indonésie (pas très pratique sur un archipel…) ou avancer notre retour en France. Financièrement, il est plus judicieux d’avancer notre retour. Nous changeons le billet, moyennant des frais bien sûr, mais c’est toujours plus rentable que de payer 800 euros.
Deux semaines avant la fin de la péremption de notre visa nous allons sur le Site pour faire l’extension. A la fin de la démarche, message surprise, la loi a changé depuis le mois de juin, nous devons nous rendre à un bureau de l’immigration locale située près de notre hôtel sous trois jours. Nous sommes alors à Bali et décidons de faire le détour avant d’embarquer sur les île Gili. Le matin de notre départ, nous nous rendons compte que nous sommes Samedi, que le bureau de l’immigration est fermé. Nous avons nos billets de bateau réservés, notre hôtel, bref panique !!
Nous parvenons le lundi suivant à joindre l’immigration qui nous propose deux solutions : annuler la demande ou retourner à Bali. Nous sommes loin, il y a un bureau sur l’île de Lombok beaucoup plus proche, nous décidons d’annuler la demande et d’en refaire une, il faudra bien sur payer une troisième fois.
Nous nous apprêtons à refaire la demande, le site ne marche plus, impossible si une demande précédente à été annulée. Nous nous rendons donc directement au bureau de l’immigration à Lombok, 45 minutes de bateau et une heure de taxi pour être bloqués à l’entrée. On ne rentre pas en débardeur/short dans les administrations indonésiennes. Il faut pantalon et épaules couvertes. Bien heureusement, un charmant monsieur posté près de la porte sort de son sac à dos, des paréos qu’il loue 2 euros à chaque touriste qui essaie de passer la porte en short. Une profession très rentable je pense ! Une fois entré, tout se passe bien, nous ressortons avec le papier magique direction la banque pour payer le visa. Nous arrivons à la banque, il ne prenne pas la carte. Les enfants commencent à craquer et nous aussi. Pas de carte dans une banque c’est quand même du jamais vu ! Après 10 minutes à la recherche d’un ATM, nous sommes délivrés !